L'art divin : Comment la beauté peut changer votre expérience de la foi ! avec Teva Flaman, Ph.D., La Messe Créative, 2023.
Quel est le rôle de l'artiste au sein de l'église? Qu'est-ce que l'art chrétien ? Comment le définir et quels sont ses enjeux actuels ? Conversation avec Sébastien Corn
La pandémie au prisme du bioart : comprendre le COVID-19 comme un facteur de concrétisation du système technicien, Ligeia, 2021
Comment l’œuvre Membrane Tensions de l’artiste mexicaine Maru Garcia nous donne à voir la pandémie comme un substrat dans lequel s’est développé le paradigme informationnel.
La remédiation du cyberespace dans la peinture de Véronique Savard, Archée, novembre 2019
Véronique Savard explore les effets de sens du numérique en faisant passer différentes textualités de la surface des écrans à l’espace pictural. Cet article analyse les enjeux artistiques du dialogue médiologique initié dans ces passages, symptomatiques de modes d’existence propres à notre époque. En produisant ce qu’elle appelle des « tableaux-écrans », l’artiste traduit l’esthétique de la « cybersphère ». Nous proposons aussi que les œuvres de Savard ouvrent la voie à un « art médiologique», questionnant les relations interpersonnelles à l’ère d’Internet par des remédiations productrices d’aura […].
Le bioart: enjeux esthétiques, Presses Universitaires de Provence, Presses de l’Université de Provence, 2019
Une lapin fluorescent, c’est de l’art ? Depuis une vingtaine d’années émerge un courant artistique dont les biotechnologies, techniques de manipulation du vivant, sont le moyen et le point d’ancrage éthique, critique, esthétique. L’étude de l’esthétique du « bioart » pointe en négatif une compréhension romantique et exclusive de ce qu’est l’œuvre d’art. Elle révèle, en positif, que l’utilisation des biotechnologies, media de création au même titre que les matières picturales, change le mode d’existence de l’œuvre d’art et la manière dont celle-ci nous apparaît. Car l’aura des bioartefacts est ancrée dans leur phénoménalité si particulière et transmet leur sens. C’est un effet de présence qui fait prendre conscience, notamment, des virtualités et des menaces de la technoscience. Qu’apprend-on sur notre époque quand le message des œuvres se rabat sur la manière dont il est produit ? Interprétant le sens des biotechnologies, actualisant le mythe de la créature artificielle, proposant des modèles anti-spécistes de communication, les œuvres de bioart reflètent l’influence de la cybernétique dans l’organisation du monde occidental. En revoyant certains fondamentaux de la théorie de l’art (classification des arts, critères artistiques, expérience esthétique, aura, distinction artiste/artisan), les étudiants en arts, mais aussi les curieux, trouveront dans cet ouvrage une analyse méthodique du bioart ainsi que les éléments d’une médiologie de l’art.
Préface d’Eduardo Kac
Pratique plastique de la Lumière, in Lumières de la ville (Louise Poissant éd.), Presses de l’Université du Québec, 2018
Interview de Yann Kersalé artiste plasticien, autour de la question de sa pratique vis-à-vis de l’art actuel. Paru dans Lumières de la ville (Louise Poissant éd.) aux Presses Universitaires du Québec dans la collection Esthétique.
Cyberart. Du mode d'existence d'un devenir-cyborg. Inter art actuel, numéro 128.
De récentes œuvres de bioart proposent de mettre en relation le spectateur, transformé en utilisateur, avec différents organismes biologiques en piratant leurs données biométriques au moyen d’interfaces numériques. Ces propositions esthétiques immersives s’appuient sur une conception plurielle du corps humain forgée dans le creuset de la cybernétique. Leurs nouvelles modalités de communication explorent l’alternative d’un continuum écologique où l’utilisateur entre dans un devenir-cyborg, loin des représentations classiques du couplage homme-machine. Elles incitent à reconsidérer à leur égard la notion même de « bioart », au profit de « cyberart ».
Compte-rendu de l'exposition Plantas Autofotosintéticas dans le numéro 92 (Démocratie) de la revue Esse.
Au printemps 2017, la Galerie de l’UQAM présentait Plantas autofotosintéticas, une installation sous forme d’écosystème épurant l’eau, du Mexicain Gilberto Esparza, sous le commissariat de Nuria Carton de Grammont et Véronique Leblanc. Le projet soulève le double problème des infrastructures d’écoulement des eaux usées, qui ne sont plus adaptées aux réalités actuelles et aux nouvelles normes environnementales, et du rapport de l’humanité à l’environnement, trop souvent perçu comme un réservoir de ressources illimitées. Mais il attire notre attention sur la capacité des milieux naturels de traiter les déchets organiques, car pour autant que nous ne les submergions pas d’eaux usées, les rivières peuvent se nettoyer elles-mêmes. Plantas autofotosintéticas apparait comme un prototype biotechnologique des alternatives à nos modèles d’épuration.
Pour une approche médiologique des oeuvres d'art, articles publiés dans Archée, décembre 2016
Les assemblages technologiques des œuvres d’art conditionnent l’expérience esthétique jusqu’à en faire l’objet. La prise de conscience de la progressive autonomisation des dispositifs créatifs numériques rend manifeste la pertinence de l’étude des médiations. En mettant à jour les relations entre milieu, message et medium, la médiologie s’interroge sur l’adoption socioculturelle des techniques de mémoire et de communication qu’offrent entre autres les nouveaux médias, et explore le fonctionnement et les enjeux des mécanismes de transmission. L’application de la médiologie en art est féconde et offre un éclairage sur les manières particulières dont les patrimoines culturels se transmettent dans le temps. Elle les révèle comme symptômes des évolutions techniques qui affectent jusqu’à l’épistémè. Alors que la première partie de cette étude présente la médiologie d’un point de vue théorique et historique, celle-ci soumet l’ébauche d’une approche médiologique de l’art qu’elle applique à l’architecture, aux arts visuels et médiatiques, à la musique, au cinéma et aux nouveaux media. Le choix de ce corpus couvrant plusieurs époques tend à valider l’hypothèse qu’elle peut s’appliquer autant aux arts du passé qu’aux pratiques artistiques les plus récentes et cela à travers des media différents.
Thèse de doctorat: L'oeuvre d'art à l'époque des biotechnologies: enjeux esthétiques (juillet 2015)
Université Bordeaux Montaigne/Université du Québec À Montréal
Sous la codirection de Louise Poissant et Bernard Lafargue.
Mention Très honorable avec félicitations du jury à l'unanimité à bulletin secret.
Lumières de la ville, publié dans Archée, octobre 2013.
En donnant la parole à des théoriciens, artistes et maîtres d'oeuvre, cet article propose de revoir les caractéristiques fondamentales de la lumière au prisme des pratiques actuelles d'illuminations urbaines. On s'intéressera à la plasticité de la lumière, abordée comme un matériau, ainsi qu'aux nouveaux rapports qu'elle organise avec l'espace de la ville. On verra que, malgré l'inénarrable histoire de ce medium, il forme, avec les plus récentes technologies, un couple créatif qui nous est typiquement contemporain. On verra aussi de quel choix esthétique et critique peut procéder l'utilisation de ces projections en art.
La Lettre, la réhabilitation de l'aura, publié dans Archée, juillet 2013.
Une oeuvre cinématographique peut-elle avoir une "aura"? Cet article tente d'y répondre.
La Mort de la petite Yué Yué, publié dans Artichaut, revue des arts de l'Université du Québec À Montréal, novembre 2011
J'ai voulu montrer le rôle d'Internet, en tant que moyen de transmission, dans notre expérience du drame, en l'occurrence, la vision dramatique de la mort d'un enfant.
Art génétique, art alchimique, revue de quelques analogies, publié dans Artichaut, revue des arts de l'Université du Québec À Montréal, mars 2011
Texte sur le bioart mettant en évidence des analogies entre la pratique de l'artiste qui utilise les biotechnologies pour faire passer la matière vivante à l'état d’œuvre d'art et l'alchimiste qui fait passer le plomb à l'état de métal précieux.